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PHNOM PENH, 17 juil 2008 (AFP) - Le temple de Preah Vihear, au Cambodge, site sacré de l'hindouisme datant du XIe siècle, inscrit le 7 juillet sur la Liste du patrimoine mondial par l'Unesco, est un enjeu de tension depuis des décennies avec la Thaïlande voisine, en désaccord sur le tracé des frontières.
Cet ancien temple, dont les origines remontent au IXe siècle, a été relativement épargné par l'histoire, mais il fut néanmoins l'objet de saccages et de pillages et fut une place-forte des khmers rouges. Il est composé d'une série de sanctuaires reliés par un système de chaussées et d'escaliers.
Perché sur une falaise, il s'étend sur un axe de 800 mètres, et est l'un des sites les plus visités du Cambodge, après Angkor.
Il est dédié au dieu Shiva, "destructeur", mais "regénérateur" du monde. Des vestiges du Xe siècle subsistent, mais les éléments les plus importants datent du XIe, pendant les règnes de Suryavarman 1er (1002-1050) et de son successeur Suryanvarman II (1113-1150).
Le Cambodge et la Thaïlande, qui sont aujourd'hui très majoritairement de culture bouddhiste, se sont affrontés sur le terrain diplomatique à son propos depuis des décennies.
Le 15 juin 1962, la Cour internationale de Justice de La Haye attribuait le temple au Cambodge. Mais la frontière khméro-thaïlandaise, toute proche, est objet de litiges, non encore résolus, ce qui fait du temple une question politique sensible. D'autant que le temple est plus facile d'accès depuis la Thaïlande, où il est connu sous le nom de "Khao Phra Viharn".
Suite aux actions de Bangkok, l'Unesco avait jusqu'ici toujours refusé d'inscrire ce site sur la Liste du Patrimoine mondial. Mais le gouvernement thaïlandais a renoncé à son refus, en faisant accepter par Phnom Penh que la demande ne concernait en rien les environs du temple. Le 10 juillet, trois jours après la décision de l'Unesco, la cour constitutionnelle de Thaïlande a jugé que le gouvernement avait violé la Constitution.

jmc/doc/ebe/ai